Het voorjaar bezongen

Op nogal misantropische wijze door Jean Richepin in het openings- en titelgedicht uit zijn Baudelariaanse, ietwat decadente bundeltje Les Blasphèmes uit 1884:

Ah! ne me parlez pas du printemps! Zut! Assez !
Je le sais parbleu bien, que les froids sont passés,
Que ma fenêtre close au soleil s’est ouverte,
Et que les cieux sont blues, et qua la terre est verte,
Et que l’hiver nous lègue Avril en s’en allant
Et que les Temps, ce vieux cabotin sans talent,
Ainsi que l’an dernier va reprendre son rôle
Sempiternel! Et puis après? Comme c’est drôle
De revoir ce ténor aux culottes d’azur,
Roucouleur de chansons aigres comme un fruit sur!
Assez ! Maudit soit-il, cet Avril mirliflore,
Où l’oiseau veut aimer, òu la fleur veut éclore,
Où la terre et le ciel se disent des fadeurs
Comme un couple gâteux de birbes cascadeurs!
Oh ! Quel écoeurement ! Toujours la même chose,
Toujours le même effet suivant la même cause,
Toujours les mêmes vers dans le même décor,
Et le dégout de ca ne vous prend pas encor!
Vous savez ce que c’est que cette bacchanale
De la vie, une fête imbécile et banale
(…) Etc.

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