De zomer bezongen (7)

AOUT

Par les branches désordonnées
Le coin de sang est abrité,
Et là poussent en liberté
Campanules et graminées.

Caché par le tronc d’un sapin,
J’y vais voir, quand midi flamboie,
Les petits oiseaux pleins de joie
Se livrer au plaisir du bain.

Aussi vifs que des étincelles,
Ils sautillent de l’onde au sol,
Et l’eau, quand ils prennent leur vol,
Tombe en diamants de leurs ailes.

Mais mon coeur lassé de souffrir
En les admirant les envie,
Eux qui ne savent de la vie
Que de chanter, aimer et mourir!

FRANÇOIS JOACHIM ÉDOUARD COPPÉE (1842-1908).
Uit: Les Mois (ca. 1878), opgenomen in dl. 3 (van de 6)
Poésies (1864-1905).
[Zie ook De zomer bezongen (6) donderdag 27 juli voor Juillet van dezelfde auteur.)

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